PROLONGER LEURS BONHEURS D’ÉTÉ : faites entrer la nature dans la cour de l’école

Cette année encore l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse finance les projets de désimperméabilisation des cours d’écoles.

Et si dès la rentrée, collectivités, parents, enseignants et enfants repensaient les cours des lieux éducatifs. Quel beau projet pédagogique pour l’année ! La terre, les plantes, les insectes, les oiseaux, les écureuils … tout un monde à découvrir aux portes de la classe.

La présence d’éléments naturels et le contact avec la terre favorise le bien-être

A l’école, dans une cour renaturée les enfants « déconnectent », stimulent leur imaginaire, nourrissent leur relation à la nature et à eux-mêmes, font de l’exercice physique nécessaire à leur santé.

L’imperméabilisation des sols est le recouvrement permanent d’une parcelle de terre et de son sol par un matériau artificiel imperméable tel que l’asphalte ou le béton. Elle a une incidence importante sur les sols en ce sens qu’elle réduit grandement leur utilité1.

L’appel à projets de l’Agence de l’eau2 vise tout projet de désimperméabilisation et de végétalisation pour gérer les eaux de pluie des cours d’école, collège, lycée et université, intégrant un volet pédagogique sur le cycle de l’eau. L’appel à projets s’adresse aux :

  • collectivités territoriales (communes et leurs groupements, conseils départementaux et régionaux) ;
  • établissements d’enseignement publics et privés (école, collège, lycée) ;
  • universités ;
  • associations.

Préparez vos projets avec les enfants et déposez vos dossiers avant le 31 décembre 2021

Souhaite-t-on verdir, végétaliser, apporter de la biodiversité ou renaturer ?

Selon la réponse, l’équipement des bâtiments, des espaces verts et espaces publics seront repensés pour la récupération des eaux pluviales, pour favoriser leur infiltration, leur évaporation, ou pour organiser leur stockage ou un écoulement progressif.

Souhaite-t-on que ce lieu de vie permette des découvertes, des expérimentations, l’autonomie, construire des relations avec la nature, avec les autres, d’être en convivialité, de s’exprimer, de créer, fabriquer… ?

On concevra alors :

  • Des aménagements pour faire des scènes, des cabanes, des tableaux d’écriture, des cuisines de gadoue, … pour agrandir la cour en lien avec l’espace public
  • Des espaces et des ambiances variés, s’inspirant de la nature, enrichis en éléments naturels (pierres, rochers, troncs d’arbres…humus et plantes)
  • Des jeux d’eaux circulantes, d’arrosage, en circuit, en stockage, des mares sèches… en relation avec la végétation,
  • Des espaces de « décrottage » pour entrer en classe…

Et on plantera et plantera encore…

Souhaite-t-on impliquer tous les acteurs (les enfants, les parents, les équipes éducatives, animateurs, ATSEM, collectivités, personnels d’entretien… ) dans le projet ?

On prévoira alors :

  • Des ateliers pour réfléchir sur les besoins, les envies et les contraintes et guider le projet, le faire perdurer dans le temps
  • Des formations sur les outils et les postures de pratiques éducatives moins directionnelles, mais plus d’inspirateurs.trices, de personnes ressources…
  • Des règles simples pour protéger les jeunes plants, prendre soin de la nature, des autres et de soi, jouer avec les circulations, valoriser l’existant et les matériaux récupérés de la première cour …

Tous ces conseils, Joelle Quintin, de l’Association Ceux-ci Cela, les transmets dans la vidéo du GRAINE ARA3.

La transformation de nos paysages urbains constitue un des principaux défis à relever

L’imperméabilisation, par sa nature, modifie fortement l’écoulement des eaux et a de nombreuses conséquences sur le cycle de l’eau, mais aussi sur la qualité de vie :

  • augmentation du ruissellement (les débits de pointe en particulier), et donc du risque d’inondations et de la vitesse de montée en charge des cours d’eau,
  • réduction du réapprovisionnement de la nappe phréatique,
  • concentration dans les cours d’eau des polluants urbains charriés par les eaux de ruissellement (hydrocarbures, métaux toxiques, etc.).

C’est pourquoi, plus l’emprise au sol de la voirie et des bâtiments est réduite au profit des espaces verts et jardins, et plus le sol d’un quartier sera perméable.

Les sols lorsqu’ils sont recouverts de végétation permettent de réguler le microclimat dans les environnements urbains denses, et assurent également des fonctions paysagères esthétiques et sanitaires.

L’arbre en absorbant les rayonnements solaires rafraichit l’air ambiant en été et favorise l’infiltration et la rétention de l’eau dans les sols. Il peut avoir un pouvoir dépolluant de l’air aussi (attention à ne pas choisir des essences allergènes).


En savoir plus sur l’appel à projets et le financement :

Profiter de retours d’expériences :

Déjà sur le net :

Vendredi 30 septembre de 11h à 12h30 :

1 – Commission européenne : Lignes directrices concernant les meilleures pratiques pour limiter, atténuer ou compenser l’imperméabilisation des sols

2 – Appel à projet de l’AERMC

3 – Conférence « Végétaliser et débitumiser les cours des lieux éducatifs » du GRAINE ARA

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UN PLAN POUR LE PAYSAGE, l’État lance l’appel à projets 2021

15 territoires lauréats bénéficieront d’un soutien technique et financier du Ministère de la transition écologique. Les candidatures sont à déposer jusqu’au 28 juin 2021

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Au-delà du plan, une démarche

La convention européenne du paysage (Florence, 2000) définit le «Paysage» comme une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations.

A travers une démarche de plan de paysage, cette perception est mise au jour et les acteurs locaux renforcent leur conscience de l’influence de leurs interventions ou non interventions sur les transformations de l’espace. Patrimoine naturel et culturel local à protéger, portions de territoire à aménager ou à gérer pour produire le paysage désiré, c’est ce dont décideront les acteurs à travers un dispositif participatif.

Par exemple

Dans la vallée de la Bruche (dans le massif des Vosges), sorties de terrain, organisation d’ateliers sur site associant, élus, responsables variés et population ont facilité l’échange à propos de la qualité paysagère des espaces naturels et agricoles. La démarche, faisant partie des tous premiers plans de paysage, a fait naitre une politique de reconquête d’espaces agricoles abandonnés grâce à la mise en place d’associations foncières pastorales. Depuis lors, au-delà d’une vocation rendue aux espaces et d’une limite à l’étalement urbain, c’est un équilibre et un sentiment de bien-être partagé par les habitants que la démarche a laissé dans les paysages quotidiens.

Le plan de paysage pourra aussi traiter plus particulièrement de transition énergétique. Transition qui participera alors à mieux construire et gérer le paysage, par son entretien et la requalification de lieux banalisés. Dans les Monts du Lyonnais par exemple, les acteurs ont étudié, en 2015-2016, l’implantation d’éoliennes dans une vallée encaissée, porte d’entrée touristique dans le territoire, particulièrement marquée par des infrastructures lourdes ; événement dans une vallée en quête d’identité.

L’édition 2021

Ainsi l’édition 2021 de l’appel à projets « plan de paysage » comporte un volet généraliste et un volet thématique consacré aux stratégies territoriales de transition énergétique.

En savoir plus : https://objectif-paysages.developpement-durable.gouv.fr/le-ministere-de-la-transition-ecologique-lance-ledition-2021-de-lappel-projet-plans-de-paysage-686

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RENDRE VISIBLE L’INVISIBLE : la ligne de partage des eaux dans les monts d’Ardèche

LE PARTAGE DES EAUX

Nous connaissons tous l’histoire de la goutte de pluie qui rejoint la mer. Le conte de ce fabuleux voyage nous plonge alors au cœur des paysages et du fonctionnement hydrologique et hydrogéologique d’un bassin versant. Encore appelé bassin hydrographique, ce dernier est une portion de territoire irriguée par un même réseau hydrographique (une rivière, avec tous ses affluents qui alimentent ce territoire). L’eau qui s’y dépose suit une pente naturelle et se concentre vers un même exutoire. Selon qu’elle tombe sur l’un ou l’autre versant des plus hauts reliefs, elle alimente alors un bassin différent.

Cette ligne de crête encore appelée ligne de partage des eaux est en soi une ligne du paysage visible empreinte d’un certain mystère ; celui du choix de la goutte d’eau, atterrie sur cette limite « invisible », de couler vers l’un ou l’autre bassin.

LE PHARE – Œuvre de Gloria Friedmann, Moure de l’Abéouradou (le Bez, Borne), 2017 / DE L’AUTRE COTE – Œuvre de Stéphane Thidet à la Chartreuse de Bonnefoy (Le Béage), 2017 / LA TOUR A EAU – Œuvre de Gilles Clément à la Chaumasse (Sagnes et Goudoulet), 2017 / UN CERCLE ET MILLE FRAGMENTS – Œuvre de Felice Varini à l’Abbaye de Mazan (Mazan l’Abbaye), 2017

Un parcours artistique dans les Monts d’Ardèche

A travers 100 km de parcours artistique à ciel ouvert, le Parc naturel régional des Monts d’Ardèche et un ensemble de partenaires, dont les Conseil généraux d’Ardèche et de Haute-Loire et la Région Auvergne-Rhône-Alpes, soulignent la ligne de partage des eaux entre la Méditerranée et l’Atlantique.

Des dispositifs paysagers et des œuvres artistiques matérialisent la ligne de partage des eaux, rendent « visible l’invisible » et attire le regard du visiteur sur les paysages et le cycle de l’eau.

En créant cette tour refuge qui représente à la fois l’art du trait et l’art du retrait, je veux rendre hommage à la nature pour observer la ligne d’horizon, cet espace vibrant. J’aimerais que cet espace bleu devienne une sorte de machine à ralentir le temps, j’aimerais que ses visiteurs y « perdent » leur temps. Gloria Friedmann

Le parcours se découvre le long du chemin de grande randonnée GR7 à pied, en vélo et à cheval, mais aussi en voiture accompagné par le GPS artistique du collectif Toplamak.

Des sites accueillent depuis 2017 des œuvres, des mires, du mobilier, créés par des artistes contemporains de renommée internationale. Des lieux alentours proposent des échappées.

En savoir plus : https://www.lepartagedeseaux.fr/

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LES RAMIERES DE LA DRÔME, les dessous du paysage

À l’état naturel, la rivière Drôme est un cours d’eau typique des piémonts subméditerranéens. Son endiguement et des interventions humaines ont exercé de fortes contraintes sur son cours depuis près de deux siècles. Toutefois, ce cours d’eau en tresses, d’une longueur assez rare (108 km) pour les Alpes occidentales, n’est perturbé par aucun grand barrage et certains secteurs présentent une valeur écologique exceptionnelle. La Réserve Naturelle Nationale des Ramières du Val de Drôme protège – sur 346 ha sur 10 km en aval de Crest, sur les communes d’Allex, Chabrillan, Eurre, Grâne et Livron-sur-Drôme – la forêt alluviale, des prairies alluviales, et des milieux aquatiques et habitats pionniers tels que par exemple les bancs de sable et de galets régulièrement remaniés par les crues de la Drôme ; rivière sauvage comme peu d’autres en Europe.

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Crédit photo Parcours paysages

Le terme Ramières désigne localement des boisements riverains des cours d’eau (ramus : branche). Selon son débit et le niveau de sa nappe d’accompagnement, les sols du lit majeur de la Drôme sont plus ou moins humides, inondés, enrichis par les limons et favorables à une végétation arborée typique des zones alluviales. Ces variations favorisent le dessin de paysages variés, structurent le relief et déterminent les espèces végétales qui y croissent. Le paysage se dessine alors par le dessous.

Les « Freydières », sources alimentées par la nappe d’accompagnement de la Drôme et, par extension les bras secondaires de la rivière, sont protégés elles aussi sur 57 ha à l’aval de la réserve par une réglementation particulière (arrêté préfectoral de biotope ). C’est dans cette nappe que les communes et agriculteurs captent l’eau potable et d’irrigation des cultures. Cette ressource précieuse est intimement dépendante de la quantité et la qualité de l’eau retenue par les sols et la Drôme. Elle est gérée dans la concertation, par le syndicat de rivière Drôme, pour préserver ressource et usages.

La Gare des Ramières, Maison de la réserve naturelle nationale, est un espace privilégié pour s’initier à l’environnement et découvrir les espèces et milieux naturels de la réserve. La maison était l’Hôtel-Restaurant de la Gare d’Allex, gare qui a été détruite après la guerre. C’est aujourd’hui le centre de gestion de la réserve et un lieu d’accueil du public, ouvert tous les jours de 14h à 18h30 en saison estivale.

Pour aller visiter… : https://lagaredesramieres.com/fr/

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CULTIVER LE PAYSAGE DE 2100, un atelier pour la formation du CFPPA de Die

« J’ai apprécié de commencer la journée par ressentir le paysage. Dans notre formation très technique, il est rare d’utiliser nos sens… ».

Après avoir localisé la Montagne d’Angèle, la Servelle, l’Echarène ou la ferme du Villard, les participants à la formation Agri-tourisme du CFPPA de Die ont saisi par les mots ou le dessin les premiers déterminants du paysage. Bordée de boisements la combe de Brette protège dans son écrin les hameaux et les prairies. Là les cultures de noyers, là-bas les champs de céréales et des coquelicots… L’odeur des genêts montent des espaces en déprise. La Brette au fond du ravin, …

Hervé Reynaud, maire et membre du GAEC de la ferme du Villard, raconte aujourd’hui et hier… L’accueil des campeurs et leur participation à la traite des chèvres et des brebis, l’époque où le troupeau montait chaque jour à l’alpage sur la Servelle et où l’on rapportait lavande et bois de chauffage en chemin. Les parcelles étaient alors bien plus petites et la forêt occupaient moins de place. Les forêts plantées pour atténuer l’érosion ont favorisé le développement d’autres boisements… Ils préservent l’humidité si importante dorénavant en ces années de sécheresse répétées. Les sources naissantes en limite des éboulis calcaires et des marnes reflètent elles aussi cette évolution climatique…

Comprendre hier et aujourd’hui a permis aux apprenants d’imaginer Brette à un horizon très lointain ; de dessiner un nouveau paysage, tenant compte de l’évolution démographique et climatique, mais aussi de leurs propres aspirations. Ils ont imaginé comment organiser l’espace et intervenir sur la parcelle pour optimiser les ressources et favoriser les services rendus par la nature : apport de fraîcheur et d’humus, rétention des eaux et des sols… Le lendemain, ils ont visité une autre activité agri-touristique puis mercredi, puis jeudi… pour à l’issue de cette courte formation affiner leur propre projet ; l’inscrire dans le paysage qu’ils désirent habiter…

Et l’un d’entre eux de conclure « Il y a quelques années, on parlait des paysans comme « artisans du paysage », je comprends. Nous avons véritablement un rôle à jouer dans sa composition ». Cette belle journée d’échange qui a eu lieu fin mai était le premier atelier de Parcours paysages. Un véritable encouragement à poursuivre.

Un grand merci à Caroline et Dominique pour leur confiance.

Pour en savoir plus sur les formations du CFFPA de Die : cliquer ici

Crédit photo Parcours paysages et Caroline Breton

Parcours paysages

RACONTER LE PAYSAGE AUTREMENT, la compagnie Bigre ! rencontre le Roubion

Roubion est… un projet artistique qui se balade au bord de l’eau… une expédition.

Cinq artistes réunis autour de la rivière expriment leur fascination et curiosité pour le voyage qu’elle s’invente. Ils mettent des mots, des images et des sons sur l’expérience que leur procure cette rencontre avec le cours d’eau, avec ses riverains passés, présents, futurs, et avec eux-mêmes.

Durant toute l’année 2017, au fil des saisons et des 66,6 km de berges et de cours, le Roubion enrichit leurs pratiques et leurs pensées, depuis ses multiples sources jusqu’à sa confluence avec le Rhône. La courbe que dessine la rivière est aussi leur parcours, leur trajectoire. Elle traverse d’est en ouest la vallée du même nom et la plaine de Montélimar, la Valdaine.

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La traversée vient vite au cœur des préoccupations, interpellant sur les différents moyens, les différentes significations, l’avant, le pendant, l’après, la prise de risque, l’incertitude, la transformation du cours d’eau et de soi …

Dessus, dessous, liquide, solide, sous le soleil ou le vent, en solo ou parmi les baigneurs, les pêcheurs, en silence ou en musique, assec, remous ou miroir, la rivière déambule. Comment l’accompagner, comment improviser avec elle ?

Marie Bouchacourt (dessinatrice, plasticienne)
Xavier Charles (musicien, improvisateur)
Fernand Derroussen (audio-naturaliste, compositeur)
Mathias Forge (musicien, performeur)
Quentin Préaud (dessinateur, typographe)
concluent :

« Il est vivant, changeant, Roubion serait un animal… »

Pour voir leurs productions : cliquer ici

Crédit photo La compagnie Bigre

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LES PAYSAGES ALPINS, LABORATOIRES D’ETUDE du changement climatique

L’équipe du CREA Mont-Blanc en étudiant l’évolution des paysages alpins éclaire les décideurs et les citoyens dans leur stratégie d’adaptation. Car les Alpes nous offrent un regard sur comment le changement climatique pourrait influencer notre futur.

Visualisez le film du CREA Mont-Blanc : en cliquant ici ou ici

Le changement climatique est deux fois plus rapide dans le massif du Mont-Blanc que la moyenne de l’hémisphère nord. A moyenne altitude, il a déjà perdu plus d’un mois d’enneigement en 40 ans et une perte équivalente est attendue d’ici 2050. La question que se pose le CREA est comment les espèces s’adaptent à une transformation aussi rapide de leur environnement. Entre surfaces rocheuses rocheuses et combes qui restent enneigées, les Alpes rassemblent une multitudes d’écosystèmes dans un espace relativement réduit.

Le changement climatique altère « où » et « quand » les espèces prospèrent. On note une avancée du printemps de 2 à 5 jours par décennie dans le massif. Les plantes et les arbres sont observés à des altitudes de plus en plus élevées ; une remontée de 30 m par décennie. Pour les animaux cette remontée est encore plus importante ; 100 m toutes les décennies. Certaines espèces peuvent s’adapter plus rapidement que d’autres, ce qui engendre une désynchronisation entre les espèces. Les jeunes chamois, par exemple, ne trouvent plus les ressources alimentaires nécessaires au moment où ils en ont le plus besoin.

Et nous, sommes nous capables de nous adapter à des changements aussi profonds ?

Allons voir plus loin sur le site du CREA Mont-Blanc

Crédit photo CREA Mont-Blanc

Parcours paysages

DU PARKING AU PARC DE L’USINE VIVANTE

Alors que les anciens bâtiments, construits en 1900, étaient voués à être détruits, l’Usine Vivante est née à Crest (26). Usine de textile en 1900, puis usine de pièces automobiles et aéronautiques pendant la guerre jusqu’en 2013, l’Usine Vivante est aujourd’hui:

  • une association dont les objectifs sont la rencontre entre les acteurs locaux, le partage de connaissances et la participation citoyenne.
  • un lieu qui propose des espaces de travail à destination des professionnels et des associations.

Issu de la rencontre entre plusieurs habitants de Crest et alentours, début 2015, cette association qui transforme une friche industrielle en un lieu professionnel, culturel et convivial, dépasse ses murs et se lance dans la conception participative des espaces extérieurs. Sous l’impulsion de Samuel, réconciliateur paysager, Jean-Guy, créateur de potagers agroécologiques, et de Lise, paysagiste conceptrice, la petite équipe vise 3 objectifs :

  • rendre les espaces extérieurs vivants et animés
  • expérimenter des techniques de réhabilitation de friches
  • donner une autre dimension aux relations concepteur·e / habitant·e / élu·e

Samedi 18 janvier 2020, le top départ du projet est donné, avec l’idée de livrer un plan masse au début de l’été. Le groupe de bénévoles propose aux résident·e·s, voisin·e·s, habitant·e·s d’apprécier ce qu’ils aiment et n’aiment pas et ce que pourrait être la cour de l’usine dans un futur proche.

Espace vert. Espace de repos ou de repas. Espace ouvert sur les résidences voisines et sur les Trois becs. Espace ouvert aux visiteurs et au partage. Espace ludique, d’expression murale et de rafraichissement par brumisation… Toutes les idées recueillies sont désormais à infuser en 4 séances de travail partagées avec ceux qui souhaitent s’y investir, pour dresser peu à peu un véritable projet, pas à pas une véritable métamorphose du parking en un parc.

Bravo !

Pour poursuivre cliquez … et contactez : Laure depuis le site de l’Usine vivante

Crédit photo Parcours paysages

Parcours paysages

NOUVELLE STRATÉGIE EAU DRÔME, saurons nous être… sage ?

Continuer à se parler…

C’est par une soirée, organisée à l’ancien monastère de Sainte Croix (26), que la journée de présentation de la stratégie du Schéma d’aménagement et de gestion des eaux de la rivière Drôme (SAGE Drôme) a débuté. Les participants, citoyens de la vallée, contributeurs en phase de concertation, avaient été invités à expérimenter par le jeu la gestion d’un territoire traversé par une rivière, le 1er octobre 2019 au soir. Puis, après une présentation du SAGE en matinée, son, regard et rencontre d’acteurs ont été des support à la découverte de la Drôme le 2 octobre.

Les échanges de l’après-midi du 2 octobre ont permis à chacun d’enrichir sa connaissance, et, de saisir les enjeux d’une gestion « sage » de la rivière Drôme. Fréquentation estivale, surconsommation d’eau, changement climatique, ou aménagements et pratiques sur les berges peuvent en effet mettre à mal un travail de longue haleine pour sa reconquête.

Car, la gestion de son bassin versant confiée au Syndicat mixte de la rivière Drôme fait l’objet de toutes les attentions depuis 1992. Plusieurs contrats de rivière ont ralenti sa dégradation et ont permis de retrouver une très bonne qualité de l’eau. Chacun, acteur de cette bonne gestion, peut aller plus loin en consultant le site du SMRD http://www.riviere-drome.fr

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Conférence par immersion sonore de Fernand Deroussen, audio-naturaliste

Retrouver ces moments organisés par le Syndicat mixte de la rivière Drôme et de ses affluents (SMRD) et la Commission Locale de l’Eau (CLE) de la Drôme : en cliquant ici

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LES CUEILLEUSES DE PAYSAGES, quand le paysage rencontre l’herboristerie

Ateliers découvertes & conception de jardins à cueillir

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Mercredi prochain chez Lise, un atelier « reconnaissance des végétaux » avec une classe de lycéens…

Les cueilleuses de paysages est un collectif qui diffuse les savoirs et pratiques autour des plantes médicinales et sauvages comestibles, qui infuse une conception écologique des jardins et conçoit des jardins et espaces à cueillir pour les particuliers et collectivités. Il est né en 2018, suite à la rencontre de Lucile Chapsal et Lise Saporita à l’École Nationale Supérieure du Paysage de Versailles, après leurs formations à l’École des Plantes de Lyon et à l’École Bretonne d’Herboristerie. Depuis, d’autres passionné-e-s des plantes sauvages comestibles et médicinales et concepteurs des jardins ont rejoint l’aventure ! Créations et illustrations botaniques, ateliers découvertes de l’herboristerie et de la cuisine sauvage, promenades et évènements exceptionnels dans les parcs et jardins sont proposés en région parisienne, dans la région de Grenoble (chez Lucile) et dans le Val de Loire (chez Lise).

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